Eau Mage No Sens / 2015
L 'histoire intervient comme une perturbation, à la manière des moustiques en été. L'espace court le risque d 'être occupé par l'une ou l'autre grammaire, celle du ballet ou celle du drame ; mais la ligne de fuite de la danse la maintient contre la menace de cette occupation. Le territoire est un nouveau continent. Une île en train d'émerger, le produit d'une catastrophe inconnue (oubliée ou future ? peut-être survient-elle en ce moment, alors que la représentation se déroule ? ) Un peu de ce contact immédiat avec la vie se reconstitue. Le Tout est un jeu d'enfant.
Dossier de présentation :
Crédits photos Laury Antignac et Geneviève Mora
Et puis là Pina / 2014
Et maintenant, c’est quoi la loi ? La loi, c’est quoi la loi ? Les trois choses ?
Oh, vous avez encore oublié !
La première chose, c’est quoi la première ?
Sentir les fleurs, c’est ça !
Et la deuxième, c’est quoi la deuxième ?
La deuxième c’est... la joie !!!
Beaucoup de joie !
La joie fait de la place et nous avons besoin de beaucoup beaucoup de place...
Et c’est quoi...c’est quoi la troisième ?
La troisième c’est...tout d’en haut, entre les deux incisives.
Oui c’est ça !
Crédits photos Romain Mancini
Un baiser / 2014
Cette performance de l'absurde s'articule autour du souffle, de l’espoir, de l’amour. D'un baiser à son souffle briseur de glace.
Musique Pierre Diaz Texte Performance Céline Rivalta
Poétique et humoristique.
Crédit photo : Gérald G.
Crédits photos : Valérie Charrier
CASS / 2013
Pièce issue d’une nouvelle des contes de la folie ordinaire de Charles Bukowski
Textes extraits du film «Conte de la folie ordinaire» de Marco Ferreri et de la nouvelle «La plus jolie fille de la ville» faisant partie des «Contes de la folie ordinaire» de Charles Bukowski, édité par City Lights Publishers, traduction Angéla Convers, et par Editions Livre de Poche.
La dramaturgie se construit en alternance entre théâtre et séquences dansées déployant la fantasmagorie du texte dans la présence des corps.
Ce spectacle offre une spacialisation et une argumentation de l’univers littéraire de Charles Bukowski.
Membre phare de la "Beat Generation", son mode d’écriture dite «proche de l’os», s’attache à rapprocher l’art et la vie de la contre-culture américaine des années 70. Il résonne encore aujourd’hui dans sa faculté à sublimer les destins les plus banals, et à faire de tous ces personnages rencontrés les héros de leurs petites mais si intenses vies.
Crédit photo : Cédric Matet
WOOLF / 2013
Essai cinématographique
Cinéma ouvert; performance.
«De la maladie» écrit par Virginia Woolf paru aux éditions Payot et Rivages.
Cet essai cinématographique détermine des techniques de dramaturgie liées au ralentissement, à l‘étirement du temps et à des équivalents du procédé cinématographique de l’arrêt sur image.On a besoin de calme et de concentration à une époque comme celle que l’on vie. Recentrer notre attention sur le mouvement calme, en contraste avec les troubles que connaît le monde. Ce documentaire opte pour un rappel d’images traditionnelles de la beauté du sensible et de l'invisible.
Que le parfum des mots de Virginia Woolf, puissent distiller leur saveur, dans ce cinéma dit "ouvert" . Car, si nous finissons par en saisir leur signification, elle s’avèrera d’autant plus riche qu’elle nous aura été, d’abord parvenue, par la voie des sens ; celles du palais et des narines, telles une odeur intrigante...
Tableau : Geneviève Mora
BAUBÔ / 2013
Cette pièce est un voyage hors du temps conçu pour faire vibrer l’inconscient. Qu’elle soit pour vous un talisman bienveillant, un baume, un ravissement pour vos existences
Texte extrait :
W.Whitman «Feuilles d’herbe»
Jacqueline Kelen «Marie-Madeleine, un amour infini».
"Un enfant dit : L'herbe, c'est quoi ? en m'en apportant à pleines mains"
Walt Whitman
Crédit photo Cédric Matet
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